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SOCIOCRATIE : toi + moi + tous ceux qui le veulent …

SOCIOCRATIE : toi + moi + tous ceux qui le veulent …

Mon Cabinet étant très concerné par la question du harcèlement moral, il m’a semblé intéressant d’évoquer les solutions organisationnelles existant en amont pour tenter d’éviter la souffrance au travail et favoriser le « mieux vivre ensemble ».

Alors comment ne pas parler de « sociocratie » ?!

Autocratie, démocratie puis… sociocratie.

N’ayez crainte, c’est plus simple qu’il n’y parait.

Il s’agit d’un type de gouvernance pensé par un ingénieur hollandais à la fin des années 60 qui mobilise l’intelligence collective de tous les membres d’une organisation et assure une prise de décision sans objection garantissant une efficacité optimale.

Le terme « sociocratie » nous le devons au philosophe Auguste COMTE.

Cette méthode d’organisation repose sur quatre règles :

1. La gestion par consentement
Ici, il y a consentement si aucun membre n’oppose d’objection raisonnable.

Une bonne décision est celle à laquelle personne n’oppose d’objection valable, c’est-à-dire une décision qui respecte les tolérances de ceux qui auront à vivre avec cette décision.

2. La création de cercles de concertation
Finie l’organisation de type pyramidal.

Chaque élément de la structure correspond à un cercle.

Les cercles sont connectés entre eux.

Chaque cercle est notamment responsable de la définition de sa mission, sa vision et ses objectifs, de l’organisation de son fonctionnement et de la mise en œuvre des objectifs définis par le cercle de niveau supérieur.

3. Le double lien
Un cercle est relié au cercle de niveau immédiatement supérieur par deux personnes distinctes qui participent pleinement aux deux cercles.

Ainsi, le cercle inférieur nomme un représentant qui vient siéger avec le responsable de l’équipe au cercle supérieur.

Son rôle est de faire remonter l’information.

4. L’élection sans candidat
Le choix et l’affectation des personnes dans une fonction ou la délégation d’une tâche se fait sur la base du consentement des membres présents et ce, après une discussion ouverte dans le cercle.

Il n’y a pas de candidat.

« Le principe du consentement consacre à la fois la responsabilité et le pouvoir de chacun d’exercer une influence sur son environnement de travail. Le consentement est un acquiescement. Ce respect inconditionnel des limites des personnes est un levier puissant pour garantir en retour leur participation et leur collaboration dans l’exécution des décisions. Ce mode de prise de décisions met l’accent sur la réflexion et l’écoute des telefoonhoesje emily in parisshop arguments de chacun. Il favorise les discussions ouvertes et stimule la recherche de solutions créatives, il force la reconnaissance des besoins de l’autre. Cette façon de procéder élimine les situations gagnant/perdant qui minent constamment l’énergie des groupes et des organisations Toutes les réunions sont animées par un animateur élu par les membres du cercle. »

Il y a en France 200 structures (écoles, hôpitaux, entreprises, …) qui utilisent ce mode de gouvernance.

Aux Pays-Bas, elle est considérée comme une structure légale.

Pour plus de précisions, consultez les sites www.sociocratie.net et www.nouvellescles.com, qui ont largement inspiré mon article.

En pleine période de revendication sociale, cela laisse rêveur…

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